SUR LA QUESTION DES GARANTIES 1e partie
Grâce aux bons soins d’Antoine Bélanger-Rannou et du représentant de Trek, j’ai finalement obtenu une jante de remplacement. Inutile de vous dire que j’étais soulagé. Bref, j’ai longtemps cru en la bonne foi du représentant de Trek tout en doutant – qui m’en voudrait? – du bien fondé de son explication, tellement d’ailleurs que j’ai continué à transporter mes vélos comme avant. Tout allait pour le mieux.
Le sujet de ce blogue sera peut-être un peu moins excitant, mais je le voudrais tout aussi instructif que pratique. Pourquoi? Parce que quand on aime le vélo, on n’hésite pas à investir dans de l’équipement de qualité. Que ce soit un vélo neuf, un ensemble de sacs pour le «bikepacking» ou encore une mise à niveau en se procurant des roues en carbone, on ne lésine généralement pas. Mais qu’arrive-t-il quand un bri survient? Qui est responsable? Le fabricant doit-il nécessairement remplacer le produit ou la pièce «défectueuse» par un autre tout neuf? Évidemment, je ne pourrai pas couvrir tous les cas d’espèce ici, ce serait trop long. Je me contenterai donc de vous parler de roues en carbone dans cette première partie. Dans le prochain, j’aborderai les sacs pour le «bikepacking». Je crois que ces exemples vous donneront une vue d’ensemble assez juste sur la procédure à suivre et des résultats de ces démarches, expérience à l’appui.
Les roues en carbone, on le sait, sont probablement la meilleure mise à niveau qu’un cycliste peut faire. Investir dans une bonne paire de roues équivaut à alléger le poids de votre vélo et à améliorer le roulement, donc à gagner en vitesse. De nos jours, les roues en carbone sont d’une qualité et d’une durabilité incontestables et tous les fabricants vous offrent une garantie à l’achat de celles-ci. Dans mon cas, j’ai choisi la marque Bontrager. Pourquoi? Parce que Trek (Bontrager appartient à Trek) affirme que ses roues n’ont pas de limite de poids et que ce fabricant mise sur sa réputation pour se tailler une place de choix dans ce marché très très compétitif. Bref, j’ai acheté deux paires de roues, les meilleures dans leur catégorie. Or, par deux fois, j’ai dû recourir à la procédure de garantie. Comment faire? Je vous laisse un lien vers la page de la procédure chez Vélozophie: https://www.velozophie.ca/fc/nos-services/procedure-de-garantie/
Mais avant tout, je vous raconte mes déboires et les conséquences de ceux-ci. C’est en m’entraînant que je me suis aperçu qu’une de mes roues avait, en apparence, fissuré, voire plissé, comme le montre la photo plus bas. Je précise que sur la photo, on voit la jante sans les rayons.
Après avoir suivi la procédure, Trek a tout d’abord soutenu que cette roue avait «gondolé» à la suite d’une exposition prolongée à une source de chaleur. Or, sur le coup, je ne voyais vraiment pas comment cet accident avait pu se produire. Seule une roue sur quatre semblait endommagée. Pourquoi pas les trois autres? Le transport de mes vélos s’effectuant toujours sur un porte-vélo Pro Raceway de Thule (voir photo plus bas) et alternant entre deux voitures de marques différentes, j’arrivais difficilement à faire un lien quelconque avec une source de chaleur.
Grâce aux bons soins d’Antoine Bélanger-Rannou et du représentant de Trek, j’ai finalement obtenu une jante de remplacement. Inutile de vous dire que j’étais soulagé. Bref, j’ai longtemps cru en la bonne foi du représentant de Trek tout en doutant – qui m’en voudrait? – du bien fondé de son explication, tellement d’ailleurs que j’ai continué à transporter mes vélos comme avant. Tout allait pour le mieux.
Passons en accéléré. Deux ans plus tard, je me rends à Gananoque pour y cueillir mon ami Dean. Ce dernier accroche son vélo au Thule et se dit soulagé car la forme de son cadre avait causé certains ennuis avec un autre type de porte-vélo. Pas le mien. Tout semblait bien beau. En route, j’ai quand même dû m’arrêter pour redresser le vélo un brin et resserrer les bandes en caoutchouc. Ce n’est qu’une fois arrivés à destination et après avoir remis le vélo sur ses deux roues que nous nous sommes aperçu que la roue avant en carbone avait «gondolé».
Je suis resté bouche-bée. Se pourrait-il que sa roue en carbone ait subi le même sort que la mienne? Et si oui, comment? Nous étions contrits. Le temps pressait. Que faire? Compte tenu que nous devions partir pour le P’tit Train du Nord dans les jours suivants, Dean a commandé une roue de remplacement directement de Trek. Pas en carbone, mais en alliage. De moindre qualité. Après tout, on ne dispose pas toujours de milliers de dollars pour remplacer une roue.
Dans l’attente de la nouvelle roue, nous en avons profité pour tenter d’élucider le mystère. Eh bien! Vous ne le croirez pas. Que ce soit sur la Honda Fit ou sur ma Kia Forte à l’époque et selon la forme du cadre d’un vélo, une des deux roues se retrouvait toujours plus basse que l’autre. Évidemment, ce pouvait être la roue avant ou arrière, selon la disposition. Or, comme la roue penchait nettement vers le bas, elle se trouvait tout près du tuyau d’échappement de la voiture. Eh bien voilà! La chaleur dégagée s’est révélée suffisamment intense pour en effet «déformer» une roue en carbone. Par conséquent, je me dois de faire amende honorable envers le représentant de Trek en affirmant que, dans le fond, il avait vu juste.
Je conclus cette première partie sur une note positive. Dean, malgré tout, s’est informé auprès de Trek et la compagnie lui a fait une offre plus que généreuse pour un remplacement sans pour autant lui en donner une toute neuve. Quant à mon autre paire de roues, réellement fissurée celle-là, Trek m’en a fourni une paire toute neuve sans rechigner un seul instant. Mais est-ce toujours le cas? Pour tous les produits? À suivre…
Le sujet de ce blogue sera peut-être un peu moins excitant, mais je le voudrais tout aussi instructif que pratique. Pourquoi? Parce que quand on aime le vélo, on n’hésite pas à investir dans de l’équipement de qualité. Que ce soit un vélo neuf, un ensemble de sacs pour le «bikepacking» ou encore une mise à niveau en se procurant des roues en carbone, on ne lésine généralement pas. Mais qu’arrive-t-il quand un bri survient? Qui est responsable? Le fabricant doit-il nécessairement remplacer le produit ou la pièce «défectueuse» par un autre tout neuf? Évidemment, je ne pourrai pas couvrir tous les cas d’espèce ici, ce serait trop long. Je me contenterai donc de vous parler de roues en carbone dans cette première partie. Dans le prochain, j’aborderai les sacs pour le «bikepacking». Je crois que ces exemples vous donneront une vue d’ensemble assez juste sur la procédure à suivre et des résultats de ces démarches, expérience à l’appui.
Les roues en carbone, on le sait, sont probablement la meilleure mise à niveau qu’un cycliste peut faire. Investir dans une bonne paire de roues équivaut à alléger le poids de votre vélo et à améliorer le roulement, donc à gagner en vitesse. De nos jours, les roues en carbone sont d’une qualité et d’une durabilité incontestables et tous les fabricants vous offrent une garantie à l’achat de celles-ci. Dans mon cas, j’ai choisi la marque Bontrager. Pourquoi? Parce que Trek (Bontrager appartient à Trek) affirme que ses roues n’ont pas de limite de poids et que ce fabricant mise sur sa réputation pour se tailler une place de choix dans ce marché très très compétitif. Bref, j’ai acheté deux paires de roues, les meilleures dans leur catégorie. Or, par deux fois, j’ai dû recourir à la procédure de garantie. Comment faire? Je vous laisse un lien vers la page de la procédure chez Vélozophie: https://www.velozophie.ca/fc/nos-services/procedure-de-garantie/
https://www.velozophie.ca/fc/nos-services/procedure-de-garantie/
Mais avant tout, je vous raconte mes déboires et les conséquences de ceux-ci. C’est en m’entraînant que je me suis aperçu qu’une de mes roues avait, en apparence, fissuré, voire plissé, comme le montre la photo plus bas. Je précise que sur la photo, on voit la jante sans les rayons.
Après avoir suivi la procédure, Trek a tout d’abord soutenu que cette roue avait «gondolé» à la suite d’une exposition prolongée à une source de chaleur. Or, sur le coup, je ne voyais vraiment pas comment cet accident avait pu se produire. Seule une roue sur quatre semblait endommagée. Pourquoi pas les trois autres? Le transport de mes vélos s’effectuant toujours sur un porte-vélo Pro Raceway de Thule (voir photo plus bas) et alternant entre deux voitures de marques différentes, j’arrivais difficilement à faire un lien quelconque avec une source de chaleur.
Grâce aux bons soins d’Antoine Bélanger-Rannou et du représentant de Trek, j’ai finalement obtenu une jante de remplacement. Inutile de vous dire que j’étais soulagé. Bref, j’ai longtemps cru en la bonne foi du représentant de Trek tout en doutant – qui m’en voudrait? – du bien fondé de son explication, tellement d’ailleurs que j’ai continué à transporter mes vélos comme avant. Tout allait pour le mieux.
Passons en accéléré. Deux ans plus tard, je me rends à Gananoque pour y cueillir mon ami Dean. Ce dernier accroche son vélo au Thule et se dit soulagé car la forme de son cadre avait causé certains ennuis avec un autre type de porte-vélo. Pas le mien. Tout semblait bien beau. En route, j’ai quand même dû m’arrêter pour redresser le vélo un brin et resserrer les bandes en caoutchouc. Ce n’est qu’une fois arrivés à destination et après avoir remis le vélo sur ses deux roues que nous nous sommes aperçu que la roue avant en carbone avait «gondolé».
Je suis resté bouche-bée. Se pourrait-il que sa roue en carbone ait subi le même sort que la mienne? Et si oui, comment? Nous étions contrits. Le temps pressait. Que faire? Compte tenu que nous devions partir pour le P’tit Train du Nord dans les jours suivants, Dean a commandé une roue de remplacement directement de Trek. Pas en carbone, mais en alliage. De moindre qualité. Après tout, on ne dispose pas toujours de milliers de dollars pour remplacer une roue.
Dans l’attente de la nouvelle roue, nous en avons profité pour tenter d’élucider le mystère. Eh bien! Vous ne le croirez pas. Que ce soit sur la Honda Fit ou sur ma Kia Forte à l’époque et selon la forme du cadre d’un vélo, une des deux roues se retrouvait toujours plus basse que l’autre. Évidemment, ce pouvait être la roue avant ou arrière, selon la disposition. Or, comme la roue penchait nettement vers le bas, elle se trouvait tout près du tuyau d’échappement de la voiture. Eh bien voilà! La chaleur dégagée s’est révélée suffisamment intense pour en effet «déformer» une roue en carbone. Par conséquent, je me dois de faire amende honorable envers le représentant de Trek en affirmant que, dans le fond, il avait vu juste.
Je conclus cette première partie sur une note positive. Dean, malgré tout, s’est informé auprès de Trek et la compagnie lui a fait une offre plus que généreuse pour un remplacement sans pour autant lui en donner une toute neuve. Quant à mon autre paire de roues, réellement fissurée celle-là, Trek m’en a fourni une paire toute neuve sans rechigner un seul instant. Mais est-ce toujours le cas? Pour tous les produits? À suivre…
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